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Investir sans apport dans un bien immobilier est-il encore possible malgré le contexte sanitaire actuel ?

En effet, nous venons de traverser une période de turbulence qui a eu un impact sur l’analyse des dossiers que font dorénavant les banques.

Il s’agit d’ailleurs davantage des organismes de caution qui sont devenus plus exigeants. Bien souvent, si ces derniers donnent un refus sur un dossier, alors la banque se contentera souvent de suivre cette position. Au-delà des critères du Haut Comité de Sécurité Financière (HCSF) imposés en 2020 (taux d’endettement <à 35 % avec assurance et durée maximale de 27 ans), la plupart des enseignes demandent maintenant à l’emprunteur de financer les frais ou tout du moins de disposer sur ses comptes bancaires des fonds à hauteur des frais.

Investir sans apport : quelle solution s’offre à vous ?

En fait, nous allons rencontrer 2 cas de figure dans le cadre d’un investissement immobilier sans apport : l’emprunteur n’a pas de crédit en cours ou au contraire il a déjà des crédit en cours.

1) Avec crédit en cours

Paradoxalement, ce sera peut-être la situation la plus favorable car, dans ce cas, des partenaires financiers spécialisés seront en mesure de reprendre l’encours des crédits existants (auto, conso, renouvelables,…) et d’y ajouter la trésorerie nécessaire pour couvrir les frais liés à une future acquisition. Et tout cela sera financé sur une durée de 12 ans. Cette durée sera ainsi idéale car elle permettra d’écraser la mensualité afin de préserver au maximum la capacité d’endettement de l’emprunteur et lui permettre de concrétiser son prochain achat.

2) Sans crédit en cours

Dans ce cas, la seule solution sera de souscrire un crédit de trésorerie du montant des frais mais la durée ne pourra pas dépasser 7 ans. Ce ne sera donc pas la solution « idéale » pour « optimiser la mensualité ».

En synthèse : la bonne solution pour investir sans apport

En fait, en anticipant son projet de quelques mois la bonne solution (sans crédit en cours) sera de faire un petit prêt de trésorerie (dans sa propre banque ou ailleurs) dont le capital sera épargné et ensuite de lancer un rachat de ce prêt en y adjoignant la trésorerie nécessaire pour partir sur 12 ans.

Evidemment, il y a quelques précautions à prendre pour concevoir et monter cette stratégie ; il ne sera donc pas conseillé de l’entreprendre sans être accompagné par un professionnel du crédit.

Vous avez un projet, ou vous vous posez des questions ? N’hésitez pas à nous consulter. Le rendez-vous est gratuit. A bientôt !

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